L’ESG pour grandir

L’ESG désigne les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance pris en compte pour évaluer l’exercice de la responsabilité des entreprises et de leurs parties prenantes... Voyage So-Leader Jun 22, 2021

En matière d’environnement, on s’intéresse à la prévention des risques environnementaux et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ce qui se traduit entre autres par la gestion des déchets la transition énergétique ou encore la protection de la biodiversité etc. Le critère social analyse les risques professionnels, la formation et le respect des droits des salariés, la supply-chain (fournisseurs, sous-traitants) et l’existence d’un dialogue social. S’y ajoute un critère de gouvernance qui porte sur la structure de gestion, l’indépendance du conseil d’administration, et la vérification des comptes. Issue d’une prise de conscience souvent portée par la génération des Millenials, la pandémie a donné un nouvel élan à la diffusion et la prise en compte des critères ESG promus par les Nations Unies. A tel point que l’épargne et de la finance se veulent désormais responsables et durables et, à leur tour, n’échappent plus aux fourches caudines de l’ESG. Les boursicoteurs se mettent à cibler leurs objectifs avec de nouvelles exigences, considérant par exemple l’investissement responsable comme une force, née d’un état d’esprit. Les nouvelles réglementations, la parité managériale, la neutralité carbone, constituent des arguments plus porteurs que la rentabilité à court terme. Si telle société aligne sa communication (et parfois sa stratégie) avec les ODD (Objectifs de Développement Durable) des Nations-Unies, elle séduira l’investisseur responsable qui mettra la performance au second plan. On ne saurait trop s’en réjouir. Mais toute médaille a son revers ; et qui dit adoption dit également rejet, parfois injuste. Un secteur en particulier a souffert de ce double choc éthique et pandémique : le tourisme. Faut-il pour autant le vouer aux gémonies ? Quels impacts devrait-on prioriser pour une réelle alternative au surtourisme ? La stratégie ESG doit-elle privilégier une chaîne d'approvisionnement éthique, la satisfaction du client, ou le changement climatique. Notre projet coopératif So-Leader, né avant la pandémie, a grandi avec elle. Car il s’inscrit dans une vision holistique du tourisme qui entend concilier préoccupations environnementales et sociétales avec des aspirations philanthropiques. Pilier majeur de la croissance économique, le tourisme représente 10,3 % du PIB mondial. Il se doit de recourir à la durabilité comme point de différenciation, tant il a été démontré que ces tendances peuvent s’avérer rentables. L’arrivée à maturité d'une génération éthique pousse les entreprises à s’interroger sur le type de programmes de voyage qu'elles souhaitent construire, pour maintenir l’équilibre entre la viabilité financière et le respect incontournable de ces critères. Une nouvelle approche dynamique peut permettre de relever les principaux défis du tourisme durable, comme préserver les ressources naturelles et culturelles, limiter ses impacts négatifs sur les ressources naturelles et la production de déchets, promouvoir le bien-être des communautés locales, réduire les écarts de saisonnalité, et améliorer l’emploi et la formation. En planifiant sur le long terme, on peut instaurer un rythme de développement qui fixe et respecte les limites, met en valeur les chaînes d'approvisionnement locales et la façon dont les biens et services sont produits et consommés, éléments clés d'une économie circulaire, afin d'adopter une voie de croissance durable et résiliente, favorisant l'innovation par de nouveaux modèles commerciaux. Les valeurs de notre Coopérative So-Leader, facteurs essentiels pour répondre aux attentes de notre clientèle et conserver sa confiance, incluent cette responsabilité sociale et guident notre sélection de partenaires, actifs dans leurs communautés locales. Parce que la prise de conscience de ces énormes coûts s’est accrue depuis la pandémie de la Covid-19, et que la pression s’intensifie pour devoir répondre aux problèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance, notre circuit court permettant de transformer chaque voyage en action caritative et la capacité professionnelle de nos producteurs s’enrichissent de leur volonté de s’impliquer, contribuer à long terme pour le bien-être, l'éducation, les soins de santé, l'approvisionnement, le développement des entreprises locales, l'environnement, afin d’ouvrir des perspectives nouvelles pour dynamiser les forces motrices de nos 65 destinations. Cette pandémie doit nous permettre d’En Sortir Grandis